Jusqu’au milieu du XXe siècle, l’histoire de l’évolution de l’humanité est envisagée presque exclusivement du point de vue des hommes. Les femmes n’auraient-elles pas d’histoire propre ?
Les premiers défricheurs de la Préhistoire vont calquer sur leur objet d’étude leur modèle sociétal de la répartition des rôles entre les sexes. Sans aucune preuve tangible, ils donnent une représentation binaire des sociétés préhistoriques : des hommes forts, garants de la survie de leur communauté, acteurs du «progrès» et des femmes faibles, dépendantes et passives. C’est ainsi que la vision des comportements dans les sociétés préhistoriques s’en est trouvée faussée durant plus d’un siècle et demi.
Directrice de recherche émérite au CNRS, Marylène Patou-Mathis s’est attachée à l’expliquer dans de nombreux ouvrages et articles.  Nous lui devons notamment la parution de L’homme préhistorique est aussi une femme en 2020 ou encore Madame de Néandertal. Journal intime en 2014.

Vendredi 22 mars, 18h30 - Espace Jean-Ferrat
Gratuit, sans réservation

Cette conférence est organisée dans le cadre du Printemps des Femmes.